Même si je t’écris sans perdre de temps, La vie s’échappe et je m’éloigne pendant ce temps. Je voudrais dire ce que je suis avant de ne plus en avoir le temps. Mais celui-ci court et m’oppresse comme le vent.
Mes mots qui te caressent Te disent une vérité qui te berce Pense quand il sera plus tard à tout ce que je ne t’ai pas dit, Pas que je voulais le cacher, mais que les mots de ma bouche ne sont pas sortis.
Tu vois, il est temps, Tu vois l’heure tourne et mon départ est imminent. Car tu sais que je me suis battu jusqu’au bout même à contretemps Et que j’ai souvent souffert de ne pas être parti il y a longtemps.
La vie est incompréhensible, Les hommes veulent vivre et meurent, Et d’autres restent en vie alors que leurs vies se meurent. Sache que nous sommes les jouets d’un grand destin pas extensible.
JE N’AI PLUS LE TEMPS
RépondreSupprimerMême si je t’écris sans perdre de temps,
La vie s’échappe et je m’éloigne pendant ce temps.
Je voudrais dire ce que je suis avant de ne plus en avoir le temps.
Mais celui-ci court et m’oppresse comme le vent.
Mes mots qui te caressent
Te disent une vérité qui te berce
Pense quand il sera plus tard à tout ce que je ne t’ai pas dit,
Pas que je voulais le cacher, mais que les mots de ma bouche ne sont pas sortis.
Tu vois, il est temps,
Tu vois l’heure tourne et mon départ est imminent.
Car tu sais que je me suis battu jusqu’au bout même à contretemps
Et que j’ai souvent souffert de ne pas être parti il y a longtemps.
La vie est incompréhensible,
Les hommes veulent vivre et meurent,
Et d’autres restent en vie alors que leurs vies se meurent.
Sache que nous sommes les jouets d’un grand destin pas extensible.
André THOMAS 8 MARS 2012